Pourquoi ASKY Airlines est une compagnie aérienne à éviter ?

En tant qu’afropolitain, je n’ai jamais écrit d’articles avec une orientation péjorative sur une entreprise africaine. Mais il y’a des expériences qui ne doivent pas être silencées si l’on veut avancer dans ce continent.

Le moins cher est parfois cher

D’emblée, je n’ai jamais voyagé à travers ASKY Airlines, les compagnies que j’emprunte le plus souvent dans mes voyages sont Kenyan Airlines, Ethiopian Airlines, Air France, EgyptAir, Brussels Airlines etc.

Mais lorsque je préparais mon voyage pour le Cameroun, après plus de 3 années et demie d’absence, c’était les tickets de ASKY Airlines qui apparaissaient être les plus attractifs. Le prix du ticket de vol aller-retour depuis Accra (Ghana) où je réside était à près de 1000$ tandis qu’il était à presque 500$ si ma ville de départ était Lomé au Togo, pays frontalier au Ghana. En bon camerounais, un rapide opération de « ma’a calcul ma’a plan » m’a permis de voir que j’épargnerais beaucoup en passant par Lomé, qui n’est qu’à 4 heures de route d’Accra. Si 4h de route peuvent m’épargner près de 300 000 Frs, je ne vais pas réfléchir à deux fois.

Cependant, c’était sans compter les périples et péripéties du voyage transfrontalier. Parvenu à la frontière d’Aflao le jeudi, je constate déjà que les Camerounais doivent payer le visa d’entrée à 25 000 FCFA alors que les Français paient seulement 10 000 Frs… Autrement dit, c’est plus cher pour un africain d’entrer au Togo que cela ne l’est pour un occidental. Après on nous parlera d’intégration africaine… Malchance…

Pour ne pas être hors sujet, je vais laisser cette question pour une autre fois. Pour l’instant, je me focaliserai sur mon expérience avec la Compagnie aérienne ASKY.

A Lomé depuis Jeudi soir, je me suis rendu le vendredi matin, à la Direction Générale de la Documentation Nationale (DGDN) pour étendre la durée de mon séjour d’une semaine à un mois deux semaines, afin que je n’ai plus à payer les frais de visa lors de mon retour sur Lomé. Mais avec la corruption gangrenant au sein de l’administration togolaise, les officiels ne m’ont point rendu mon passeport à 12h comme prévu, alors que je leur avais informé de ce que mon vol était prévu à 14h.

Ce n’est qu’après de longues supplications et prières qu’ils acceptent malgré eux – et après m’avoir menacé avec une arme comme si j’étais un terroriste – qu’ils me rendent finalement mon passeport. Ils s’attendaient à un « geste » de ma part, à ce que je leur donne quelque chose (financier) avant qu’ils me rendent mon passeport, pourtant ce service est gratuit pour tous ceux ayant déjà payé les frais de Visa à la frontière ou l’Aéroport.

Une première mauvaise expérience avec ASKY

Evaluation des services d’ASKY par leurs clients

Au-delà de cette altercation à la DGDN, une pluie violente avait commencé à battre tambour. C’est donc tout mouillé que j’arrive à l’Aéroport à 13h10 et dans le hall des embarquements à 13h20. A ma grande surprise, la chargée de la clientèle ASKY m’informe de ce que les embarquements sont cloturés depuis 12h30. Ebahi et abattu, je lui explique qu’il y’a encore 40 minutes avant le décollage de l’avion tel qu’indiqué sur mon ticket de vol. Mais elle me dit « Niet, vous ne pourrez plus prendre votre vol ».

J’ai eu l’impression que le sol s’écroulait autour de moi. Une violente rage bouillonnait en moi. Tous ces efforts, tous ces sacrifices, toutes ces misères pour en arriver là ? Une amie togolaise qui m’avait accompagné à l’aéroport m’a soudainement rappelé que même si j’étais arrivé plus tôt à 13h, je n’aurais toujours pas pu embarquer puisqu’ils avaient clôturé ces embarquements depuis 12h30. Je me suis donc questionné :

Pourquoi une compagnie aérienne voudrait-elle laisser un passager à l’aéroport à moins 40 minutes du départ alors que l’avion était encore au sol ?

Pourquoi ASKY Airlines s’empresse-t-elle de clôturer les embarquements près d’une heure et demie avant le départ effectif de l’avion ?

La réponse n’allait pas tarder ! Car un membre du personnel de l’aéroport, me voyant dans mon désarroi se rapprocha de nous, et confia en Ewé (langue locale) à mon amie que : ASKY adoptait cette stratégie de clôture rapide des embarquements afin que beaucoup de passagers puissent rater leur vol et ainsi payer les frais de pénalités. Il nous informa de ce que cela arrivait très fréquemment et que rares étaient les vols ASKY sur lesquels il n’y avait pas de passager manquant.

Entendre cela m’attrista davantage. Car je me rendis compte que j’étais victime d’une stratégie systémique orchestrée par ASKY Airlines afin de générer plus de recettes à travers les paiements des frais de pénalité. Difficile à croire, mais ce fut la triste réalité à laquelle je devais faire face ce vendredi 6 décembre 2019.

Je me rendis de nouveau vers leur service clientèle pour plaider afin de savoir s’ils pouvaient m’accorder une faveur, étant donné que je voyageais afin d’assister au mariage de mon cousin qui devait se cloturer le Samedi 7 Décembre. Donc voyager le samedi pour arriver à 18h n’était pas une bonne option pour moi, car le mariage, l’objet prinicipal de mon voyage, serait déjà achevé. Mon voyage aurait donc été à 50% vain.

Mais toutes mes supplications se heurtaient à un marbre de glace et aucune action ne fut prise pour me permettre de rattraper le vol. Tout ce qu’elle me disait c’était de payer les frais de pénalité à hauteur de 107 000 F pour prendre le vol suivant le Samedi 7 Décembre à 14. Tel un chien abattu, je devais attendre jusqu’au lendemain, mon excitation à l’idée de refouler les terres du « Mboa » avaient été refroidies.

Une seconde mauvaise expérience.

Le lendemain à 12h, j’étais de nouveau à l’Aéroport. Emmanuel Sogadji, Président de la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT), avait écouté mon histoire puis intervenu afin qu’une solution puisse être trouvée. En tant que représentant du droit des consommateurs, il s’indignait de leurs pratiques violant le droit de la clientèle. A cet effet, il demanda à la respo du service clientèle :

La Compagnie ASKY paie t-elle des frais de pénalités aux voyageurs lorsque l’avion accuse un retard de 3 à 4h ?

Malgré toutes ces négociations, il s’avérait que le paiement des frais de pénalité était incontournable. Lorsque nous nous décidâmes à le faire, il était 12h40 et la responsable de la réservation des vols a passée une quinzaine de minutes derrière son écran pour transférer mon ticket sur le vol en partance à 14h, et pour lequel les passagers avaient déjà commencé à embarqué.

Vers 12h55, elle nous informe de ce qu’elle a des problèmes de connexion internet et ne peut le faire en ligne. Je me rends donc au service des embarquements et ils me disent que mon ticket n’a pas été reconduit et quelques minutes plus tard, vers 12h57, ils disent que les embarquements sont clos. J’ai eu l’impression de recevoir une douche glacée. A une 2ème reprise, je ne pouvais voyager, cette fois ci étant présent à l’aéroport deux heures avant mon voyage. J’ai du ravaler ma rage et abandonner toute idée de rattraper la cérémonie de mariage de mon cousin au Cameroun.

Ma première expérience de voyage avec ASKY Airlines est donc assez amère et voici quelques facteurs qui pourraient freiner la croissance de cette compagnie aérienne « africaine ».

La Satisfaction clientèle n’est pas leur priorité.

De la réservation du billet au voyage, le service clientèle d’ASKY est très médiocre. Le personnel est très arrogant, insolent et peu soucieux de satisfaire les problèmes du client. Vous allez difficilement voir une compagnie aérienne sérieuse qui, à deux reprises, va observer (contribuer) un client manquer son vol, et demeurer indifférent. Même le personnel de l’aéroport qui m’avait vu manquer le vol le Vendredi, était surpris qu’ils ne m’eussent aussi pas laisser passer le Samedi.

Négliger l’expérience clientèle au profit de l’économique est dangereux.

Comme je l’ai souligné plus haut, la compagnie ASKY se réjouit du malheur des passagers car les vols ratés génèrent beaucoup de recettes à travers le paiement des pénalités, ou même l’abandon des tickets. Or la clé pour attirer, maintenir et fideliser des clients, c’est l’expérience unique qu’ils reçoivent dans le service.

Lorsque l’expérience clientèle est positive, ils promouvront d’eux-mêmes vos services et les recommandations personnelles ou de bouches à bouches, sont plus efficaces que la majorité des campagnes publicitaires.  Quant à moi, je ne vais JAMAIS recommander cette compagnie aérienne à qui que ce soit.

Si vous êtes pressé ou avez des rendez vous importants lors de votre voyage, ASKY n’est pas sur pour vous. Ils sont trop imprévisibles et peuvent rapidement transformer votre voyage en cauchemar. Bien qu’ils aient des prix attractifs, le risque n’en vaut pas la chandelle. Le moins cher est très souvent plus cher.

Vous verrez certains entrepreneurs africains se plaindre de ce que leurs entreprises ou affaires ne marchent pas ou ne progressent. Par expérience, ils négligent beaucoup la relation client et pensent que les africains vont automatiquement ou naturellement se tourner vers des services africains. Après cette expérience cauchemardesque avec ASKY, j’ai compris pourquoi certains africains se tournent toujours vers des compagnies de voyage étrangères.

En cloturant ce billet, j’aimerais rassurer mes lecteurs de ce qu’il ne s’agit point d’un règlement de compte avec ASKY ; cela n’a jamais été mon intention ni dans mes pratiques. C’est juste qu’il faut aussi décrier les choses lorsqu’elles sont mal faites. Et je ne suis pas le seul passager d’ASKY Airlines qui a eu une très mauvaise expérience, la compagnie n’a reçue qu’une note de 4/10 des passagers ayant évalué la qualité du service. Certains déclarent par exemple que :

« C’est la pire expérience que j’ai jamais vécue en voyage et après mon retour, j’espère ne plus jamais voler avec Asky à moins qu’une action ne soit prise pour le comportement de leur personnel. »
« Horrible, ce n’était qu’un cauchemar et une expérience détestable. Je regrette d’avoir acheté ce billet et j’ai eu l’impression d’avoir perdu mon argent et mon temps. » C Kardeke (United States)

« C’est de loin la pire compagnie aérienne que j’aie jamais vue de ma vie. » Emmanuel Aighu (Nigeria)

« Je ne recommanderais cette compagnie aérienne à personne, ils sont arrogants et n’ont pas de service à la clientèle du tout ! »

« Cette compagnie aérienne n’a été qu’une déception et je ne la prendrai plus jamais et je ne la recommanderai en aucun cas. » Chess White (United States)

Si vous avez également voyagé à travers ASKY Airlines, je vous prie de partager également votre expérience (positive ou négative) en commentaire. Ces critiques positives ou négatives pourront certainement les amener à améliorer la qualité de leurs services pour le bien être de tous les africains.

9 thoughts on “Pourquoi ASKY Airlines est une compagnie aérienne à éviter ?”

    • Je vous comprends puisqu’étant aussi passer par la. J’ai pas pu assister à un mariage pour lequel je m’étais préparé presque toute l’année. Une occasion unique de rencontrer toute ma famille après plusieurs années d’absence. Pour un voyage prévu le Vendredi, me voici encore à Lomé: 4 jours plus tard.

      L’Afrique est formidable ! Vivons seulement

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      • Le premier jour j’ai pas bronché car je savais que j’avais ma part de responsabilité. C’est le second que ca ma vex. Car j’étais à l’aéroport deux heures avant le départ du vol et ils n’ont toujours pas pu me faire prendre le vol alors que j’étais prêt à payer les frais de pénalités. Le tour ci c’est la connexion internet qui ne marchais pas…

        La ce matin depuis 9h45, je suis encore là bas pour reconduire le billet et prendre le vol de 12h mais ils me disent encore que la connexion ne passent pas. Alors que je leur vois servir 4 autres clients venus après moi.

        Je sens que je dois apprendre à voyager en veste hein
        L’Habit fait parfois le moine

        Mais s’ils me font encore rater mon vol today, je vais dégamer !

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  1. Je ne suis pas surprise de ce déroulement. Les entreprises africaines bravent par leur médiocrité, si la tête n’est pas stricte et ferme, alors les autres membres ne peuvent que mal se porter. Heureusement que cela n’est pas l’apanage de toutes les entreprises africaines.
    Tu aurais du faire un scandale

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    • Bonsoir Carine,
      Vos propos sont assez généralisant puisque vous englobez “toutes les entreprises africaines” alors que mon article n’évoque qu’un cas particulier. D’autres entreprises africaines offrent de très bons services et sont autant professionel que concurrentiel avec les entreprises occidentales. J’ai pensé faire un scandale mais je m’étais rappelé que le controle de soi était l’un des fruits du Saint Esprit (2 Timothée 1:7 Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse (discipline).

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    • En effet, ce n’est effectivement pas bon pour l’image de l’Afrique.
      En tant qu’afropolitain, il s’agit là du premier article péjoratif sur mon blog que je rédige sur un produit ou entreprise africaine.
      Mais comme je l’ai dit, c’est parfois important de faire des critiques constructives pour faire avancer les choses.
      Espérons que ce sera le cas avec Asky.

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  2. Bonjour Christian,
    J’ai mis du temps pour retrouver tes traces. Je peux comprendre ta frustration mais la description que tu fais de ta personne me laisse penser qu’il te reste beaucoup à apprendre dans la vie.

    Primo: Tu accuses ASKY pour le fait qu’on te demande de payer un visa de 25.000F à la frontière. Quel est le lien avec ASKY? L’immigration n’est pas une affaire qui concerne la compagnie. Et en plus, à moins que tu ne sois informé, aucun togolais ne peut débarquer à une frontière camérounaise et se voir octroyer le visa sans faire des démarches au préalable contre une somme de 50.000F qui est le double de ce que paie un camérounais juste en se présentant aux frontières togolaises.

    Secundo, arriver à l’aéroport en retard à cause de la DGDN, quel rapport avec ASKY? Sais-tu simplement que le Cameroun est plus corrompu que le Togo? Je te laisse faire tes recherches dessus.

    Tertio: Ce n’est pas parce qu’il reste 40min avant l’heure du décollage que la compagnie continue d’enregistrer des passagers. Pour information, dans le transport aérien, il y a ce que l’on appelle “Heure Limite d’Enregistrement”. Il est défini par chaque compagnie en fonction des infrastructures aéroportuaires. Tu aurais pu te renseigner auprès de ton agence de voyage pour savoir qu’ASKY ferme ses comptoirs 45min avant l’heure de décollage prévu et 1h pour le cas de Lomé. Pour information, Air France ferme ses comptoirs pour les vols internationaux 1h30 avant le décollage. J’ai remarqué que tu as cité des compagnies comme Ethiopian, Kenya Airways… Tu t’es une fois pointé à leur comptoir 40min avant l’heure de décollage?

    Ensuite, la pénalité pour le changement de date existe pour les billets d’avions. Chaque billet acheté a ses règles. Ne pas les connaître est signe manifeste d’ignorance et d’amateurisme. Pour info, le billet que tu as acheté, et qui coûte si moins cher ne permet de voyager qu’en semaine. Donc les samedis et dimanches sont exclus. à moins de payer une différence tarifaire et une pénalité pour le changement afin d’être dans les normes. Ce que vous avez refusé de faire. Le faites-vous avec les autres compagnies? Et quand vous avez décidé finalement de payer (alors que vous étiez au courant depuis plus de 24h), vous vous êtes encore pointé au comptoir alors qu’il est déjà fermé. On dirait que vous faites exprès d’arriver en retard tout le temps.

    Je suis vraiment désolé que votre voyage se soit mal passé mais vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même. Et salir la réputation d’une compagnie qui fait mieux sans subventions que la compagnie nationale de ton pays que tes compatriotes appellent “Air Peut-Être” vient confirmer mon idée selon laquelle l’Africain est jaloux du succès de son voisin et sera toujours un frein pour son voisin.

    Je ne dis pas que tout est parfait chez ASKY non plus. mais de grâces, quand vous voulez raconter des âneries, rassurez-vous au moins qu’elles en vaillent la peine et qu’elles sont fondées.

    Sur ce, je vous souhaite Joyeux Noël, et une Bonne Année 2020. Bon vol retour en janvier sur Accra. Et cette fois-ci, tâchez de ne pas arriver à l’aéroport en retard.

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    • Bonsoir Martial,
      J’ignore comment, mais votre commentaire m’avait échappé et je viens de l’apercevoir.
      Je ne sais vraiment pas sous quel angle vous répondre car je constate que vous avez adopté une lecture subjective et oblitérée de mon article.

      Primo, mon intention en rédigeant cet article n’est point de salir la réputation de ASKY comme vous l’insinuez, mais de partager mon expérience de passager et laisser le soin aux autres de se faire leur opinion. Je l’avais d’ailleurs indiqué dès le premier paragraphe de cet article:
      En tant qu’afropolitain, je n’ai jamais écrit d’articles avec une orientation péjorative sur une entreprise africaine. Mais il y’a des expériences qui ne doivent pas être silencées si l’on veut avancer dans ce continent. En gros, c’est pas parce qu’une entreprise est africaine qu’on doit tout avaler.

      Secundo, je n’ai POINT accusé ASKY des frais de visa. Je me demande bien où vous avez lu cela. J’ai évoqué cela dans le récit introductif décrivant mon parcours d’Accra vers le Togo. Et à ce niveau, j’interpellais ou critiquais davantage les discours de libre circulation des personnes en Afrique et j’ai pas fait référence à Asky à ce niveau. Donc je vous prie d’interpréter ce qui est et non ce que vous imaginez.

      Tertio, j’ai décris mon expérience avec la DGDN du Togo. Mais vous répliquez que le Cameroun est plus corrompu. Est ce une raison pour fermer les yeux sur les pratiques corruptives dans d’autres pays africains? Ou alors je dois être content d’être victime de corruption dans un pays africain soi disant parce que mon pays est plus corrompu? Réfléchissez y svp !

      Quarto, d’autres compagnies aériennes ont eu à accepter des passagers à 40 minutes du départ. Cependant, cela n’est pas une excuse ni une justification pour ma part. Dans l’article, j’ai reconnu pleinement mon tort pour le premier manquement du vol. Quant au second, j’étais effectivement à l’aéroport 2h30 avant le départ mais le même scénério s’est malheureusement reproduit.

      En gros, nous devons cesser d’avoir des réactions épidermiques avec de pseudo-intentions nationalistes chaque fois que des critiques sont adressées à l’endroit des entreprises africaines. Mon article n’est pas une “plainte” mais une “question”. J’y ai adopté une démarche constructive et indiqué l’importance de la gestion de l’expérience clientèle. Si nous voulons fermez les yeux sur ce qui est mauvais, soi disant parce que c’est “africain”, nous n’allons jamais évoluer durablement.

      En tant qu’afropolitain, je prête beaucoup attention à ce que je dis sur le continent africain. Il y’a suffisamment d’histoire négatives sur l’Afrique pour en rajouter. Mais cela n’exclue pas qu’il faut parfois déconstruire pour mieux construire.

      J’espère votre Noel et l’année 2020 ont également bien débuté de votre coté. Vos conseils ont été bien noté. Cdlt,

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