1. Content Creation
Writing is in my ADN. I write to exist and exist to write đ
Even though I love writing â€, I particularly love writing about Africa. As an Afropolitan, promoting and branding Africa is essential to me. So, Iâm the right person to contact if you have writing projects in the field of:
- Education. Technology. Gamification.
- Civil society (social movement, African philanthropy, civic space, Social innovations etc.)
- Publishing & children literature.
As your content creator, I will ensure you have lots of high-quality content that’s built around your brand. I have published over 200 highly acclaimed articles. Kindly read some on my blog here and you can access my research profiles and publications here:
- 5 Minutes of Science: https://5minofscience.com/members/elongue/
- Academia.edu: http://usenghor-francophonie.academia.edu/ElongueCedric
- Research Gate : https://www.researchgate.net/profile/Ngnaoussi_Elongue_Cedric_Christian
2. Development Researcher
I am an independent researcher in the international development sector with a special focus on West Africa. I specialized on:
- Civil society sustainability
- Technology for development
- Social movement and civic space
Donât hesitate to contact me for literature reviews, Systematic Reviews, Case Studies development.
Some publications are I authored or contributed to are below:
- Guidebook on Alternative Funding Models for Civil Society Organisations in Africa, Innovation 4 Change & WACSI, 2019.
- Advancing The Financial Sustainability of Civil Society in Africa, coauthored with Charles VanDyck, WACSI
- 7 Feasible Ways to Expand Civic Space in West Africa in 2020, coauthored with Charles Vandyck, WACSI
- Exploring Faith-based Giving as an Alternative Funding Model for CSOs,
- Social Accountability Guidebook (2nd Edition)
- Social Movement: A Vital Instrument for Social Accountability in Africa
- Enhancing Digital Security Awareness for CSOs in Africa
- Strengthening Stakeholdersâ Collaboration to Expand Civic Space in West Africa
- Social Movements and Social change in Africa
3. Communication
As a communication professional with over 7 years experiences, I understand the art of branding, publicity, and new product development. Also have a teaching career that spans from the secondary to university level. Since qualifying in 2013 from the WDI-World Debate Institute (USA), I have worked with several managers in Africa and Europe, helping them to communicate more effectively, and tailored workshops around their needs. Iâm also the chairperson of the International Network for the Promotion of Arts of Speech in Africa where Iâm working and building communication capacity within local, national and international non-profit organizations.
I have worked in research or communications with:
- Moremi Initiative for Womenâs Leadership in Africa
- Rainbow Consult
- Leti Arts,
- National Library of France
- West Africa Civil Society Institute (WACSI)
- Senghor Forensics Society (SFS), Egypt.
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La jeunesse africaine serait-elle masochiste ?
   “If you chercham, you trouvam. You trouvam and you supportam“. Lapiro de Mbanga. Artiste Musicien Camerounais
 Le masochisme est la recherche du plaisir dans la douleur. De mĂȘme lâAfricain recherche l’Ailleurs (plaisir) dans la douleur. Cette douleur peut ĂȘtre psychologique ou physique. Elle est psychologique Ă travers les rĂ©cits (mensonges) que les anciens bengistes nous dĂ©versent quand nous vivons paisiblement au Mboa (pays). Ils nous font ainsi fantasmer, rever et envier leur vie alors quâen rĂ©alitĂ©, ils ne « voient pas clair » et jouent chaque jour au « TomĂ©jerrysme ». On se met ainsi Ă voyager sans dĂ©coller, imaginant le jour oĂč nous aussi on pourra mener cette vie de luxe faite de cigares, champagnes et caviar comme la Jet7.
      La deuxiĂšme douleur masochiste est physique : celle-ci survient quand nous avons laissĂ© le mythe nous emporter et nous transporter. On se met dĂšs lors Ă la quĂȘte des moyens nĂ©cessaires pour rĂ©aliser notre rĂȘve. On commence alors par gratter de tous les cotĂ©s, Ă Ă©pargner pour le fatidique jour de dĂ©part. La douleur physique lĂ nous touche vraiment quand dĂ©bute le voyage. Vous savez que le froid nâa pas de sentiment (nor), ne gĂšre pas les Ă©motions, il te met Ă lâaise quand tu le testes. Sans oublier les « marchands de la mort », moi je les appelle les dĂ©marcheurs puisque câest eux qui jouent dix pour que tu puisses rĂ©aliser ton souhait : fouler le sol de Mbeng. Et comme tout bon dĂ©marcheur, il yâa les frais de dĂ©marche et de marche qui se paient avant le service. On se connait entre africain et nous connaissons tous trĂšs bien lâadage : « payez avant dâĂȘtre servi » qu’on affiche dans tous les bars et lieu de vente au pays. Car aprĂšs le service⊠Oh oh !!! Man don know !!! PrĂ©venir vaut mieux que guĂ©rirâŠ
     Vous savez aussi que quand tu paies ton dix, cela ne constitue pas pour autant une garantie de la rĂ©ussite de ton « dossier ». De mĂȘme, il ne faut pas tâattendre Ă ce que ton dĂ©marcheur rĂ©ussisse Ă te faire parvenir Ă destination ! Il peut njoum dans les cissongos (disparaitre) sans laisser de trace (comme Bimbip!) tout comme il peut tâenvoyer au champ en te mettant dans un bateau de fortune oĂč la plupart du temps lui-mĂȘme nâentre pas. Si tu arrives bien Ă destination câest bien ! Sinon tant pis ! Chacun gĂšre son couloir !!!
Les Avatars du Marxisme en Afrique Noire
 Les dérives du marxisme en Afrique
Tout au long de cette ouvrage, la question Ă laquelle le chercheur tente dâapporter une rĂ©ponse satisfaisante est la suivante :
« Existe-t-il une fatalitĂ© unilinĂ©aire du dĂ©veloppement capitaliste ou est-il possible aux pays agraires Ă structures de production et de gestion communautaire et Ă institutions de propriĂ©tĂ© collective, non encore entiĂšrement dĂ©truites par le colonialisme, de construire le socialisme en Ă©laborant un appareil industriel sans passer par une phase dâaccumulation capitaliste ? »
Pour accomplir son projet, il commencera par nous prĂ©senter la spĂ©cificitĂ© et lâuniversalitĂ© de la pensĂ©e marxiste, ensuite la connaissance du passĂ© du monde nĂ©gro-africainâŠ.
La conscience transformatrice occidentale
    La conquĂȘte et la domination occidentale du monde nĂ©gro-africain coĂŻncident avec la naissance du capitalisme dont la base est la propriĂ©tĂ© privĂ©e. En effet, Ă la suite de la dissolution de la fĂ©odalitĂ©, les europĂ©ens entreprennent de transformer les modes de production des parties du globe terrestre quâils conquiĂšrent en modes de productions favorables au capital. Ils poseront ainsi le capitalisme comme un mode de production essentiel et naturel en Afrique oĂč le pouvoir financier impĂ©rialiste agresse les Ă©conomies, les ressources naturelles et matĂ©rielles, et transgresse les barriĂšres locales et frontiĂšres nationales pour la constitution dâun marchĂ© mondial orientĂ© vers une maximalisation du taux de profit, but ultime de lâidĂ©ologie capitaliste.
     Le temps est lâautre Ă©quation nĂ©cessaire pour lâexpansion exponentielle du capital car la rĂ©duction avec les progrĂšs scientifiques et techniques (moteur Ă vapeurâŠ) va permettre lâaccĂ©lĂ©ration et lâintensification des Ă©changes. Câest dans cette perspective que seront engagĂ©s les projets de construction des voies de communication notamment Ă travers la construction des lignes de chemins de fers, des routes et les divers investissements coloniaux dont lâAfrique sera bĂ©nĂ©ficiaire. Toutefois, nous ne devrions pas nous laisser sĂ©duire par ces projets car comme nous le verrons avec LĂ©nine dans LâImpĂ©rialisme, stade suprĂȘme du capitalisme[1] : « La construction des chemins de fer semble ĂȘtre une entreprise simple, naturelle, dĂ©mocratique, culturelle et civilisatrice aux yeux des colonisateurs pour masquer la hideur de lâesclavage capitaliste. Mais en rĂ©alitĂ©, « les liens capitalistes qui rattachent par mille rĂ©seaux ces entreprises Ă la propriĂ©tĂ©s privĂ©es ds moyens de production en gĂ©nĂ©ral, ont fait de cette construction un instrument dâoppression pour un milliard dâhommes ».
      Le colonialisme et le christianisme seront dĂšs lors les bras armĂ©s du capitalisme. Le premier, se fera avec la violence militaire et lâĂ©cole coloniale oĂč lâusage de la mnĂ©motechnique permettra lâaliĂ©nation des africains en leur enlevant toute conscience dâeux-mĂȘmes afin quâils Ă©pousent lâidĂ©ologie coloniale, câest-Ă -dire quâils assument eux-mĂȘmes leur oppression et leur exploitation. Cette intĂ©riorisation et cette gravure des modĂšles occidentaux dans la mĂ©moire des peuples va laisser des traces ineffaçables et des sĂ©quelles inoubliables au point « dâhypnotiser le systĂšme nerveux et intellectuel tout entier »[2]. DIMI en a fait lâexpĂ©rience douloureuse puisquâil nous aura confiĂ© avoir Ă©tĂ© victime de bastonnade et de sĂ©vĂšres punitions pour avoir malencontreusement fait usage de sa langue maternelle à lâĂ©cole : le boulou. Ceci est dâautant plus comprĂ©hensible car dans lâoptique coloniale, le « NĂšgre ou lâindigĂšne⊠est une brute ». Il est comme le dit Franz Fanon, « dĂ©clarĂ© impermĂ©able Ă lâĂ©thique, absence de valeurs, mais aussi nĂ©gation des valeursâŠ. En ce sens, il est le mal absolu »[3]. Câest pourquoi comme le recommandait dĂ©jĂ Hegel, les sĂ©vices corporels et partant lâusage de la violence est salutaire pour lui puisquâelle lui permet de se rĂ©aliser en lui ouvrant les portes de la Civilisation et par consĂ©quent du paradis ou du ciel. Le second bras armĂ©, la doctrine chrĂ©tienne Ă travers lâEglise aura pour fonction de dĂ©truire la personnalitĂ© du NĂ©gro-Africain dâune part et le gĂ©nie des peuples dâautre part. Elle se rĂ©vĂ©lera comme Ă©tant lâ « opium du peuple » câest Ă dire un puissant instrument dâabrutissement des consciences. Ainsi lâalliance mission civilisatrice et Ă©vangĂ©lisation participe de la conscience europĂ©enne. Le politique et lâEglise sont la recette ayant donnĂ© de la saveur Ă lâĂ©conomique : le capital.