Research, Communication & Content Creation (R3C)

1. Content Creation

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Writing is in my ADN. I write to exist and exist to write 😊

Even though I love writing ❀, I particularly love writing about Africa. As an Afropolitan, promoting and branding Africa is essential to me. So, I’m the right person to contact if you have writing projects in the field of:

  • Education. Technology. Gamification.
  • Civil society (social movement, African philanthropy, civic space, Social innovations etc.)
  • Publishing & children literature.

As your content creatorI will ensure you have lots of high-quality content that’s built around your brand. I have published over 200 highly acclaimed articles. Kindly read some on my blog here and you can access my research profiles and publications here:

2. Development Researcher

I am an independent researcher in the international development sector with a special focus on West Africa. I specialized on:

  • Civil society sustainability
  • Technology for development
  • Social movement and civic space

Don’t hesitate to contact me for literature reviews, Systematic Reviews, Case Studies development.

Some publications are I authored or contributed to are below:

3. Communication

As a communication professional with over 7 years experiences, I understand the art of branding, publicity, and new product development. Also have a teaching career that spans from the secondary to university level. Since qualifying in 2013 from the WDI-World Debate Institute (USA), I have worked with several managers in Africa and Europe, helping them to communicate more effectively, and tailored workshops around their needs. I’m also the chairperson of the International Network for the Promotion of Arts of Speech in Africa where I’m working and building communication capacity within local, national and international non-profit organizations.

I have worked in research or communications with:

  • Moremi Initiative for Women’s Leadership in Africa
  • Rainbow Consult
  • Leti Arts,
  • National Library of France
  • West Africa Civil Society Institute (WACSI)
  • Senghor Forensics Society (SFS), Egypt.

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Que doit faire l’Afrique pour se lever des strapontins du bateau de la mondialisation?

Pour passer du rĂŽle de spectatrice Ă  celui d’actrice au thĂ©Ăątre de la mondialisation, l’Afrique doit adopter une approche complĂ©mentaire de son dĂ©veloppement. Elle doit ainsi affronter les dĂ©fis liĂ©s Ă  la mondialisation de maniĂšre correcte et au rythme qui convient, tout en restant sensible aux problĂšmes de dĂ©veloppement qui lui sont particuliers. La problĂ©matique de notre rĂ©flexion Ă©tait de montrer comment y parvenir compte tenu des tensions entre les systĂšmes Ă©conomiques actuels et parvenu au terme de notre analyse, nous constatons que les challenges que l’Afrique se doit de relever restent nombreux. Entre autres nous avons Ă©voquĂ© la nĂ©cessitĂ© de passer le stade des gouvernements, autoritaire et monarchique, pour intĂ©grer la « gouvernance internationale » ; de passer d’un nihilisme Ă©thique Ă  un civisme Ă©thique ; de passer de la fermeture ou du repli identitaire et culturel Ă  une ouverture au monde, Ă  une poĂ©tique du Divers et de progresser dans la voie de l’intĂ©gration rĂ©gionale qui exige de la part des pays un engagement fort Ă  fournir des efforts rĂ©solus pour rationaliser les arrangements existants.. Aussi, Ă  l’heure de l’économie du savoir, l’Afrique ne devrait plus ĂȘtre marginalisĂ©e dans le processus de production des connaissances d’oĂč la nĂ©cessitĂ© pour la recherche africaine de faire face au dĂ©fi de l’excellence scientifique. Enfin, nous avons aussi relevĂ© qu’il Ă©tait nĂ©cessaire pour y parvenir de mettre sur pied des politiques qui promeuvent le dĂ©veloppement Ă©thico-philosophique, socioĂ©conomique et idĂ©ologico-culturel et aussi d’user l’intĂ©gration rĂ©gionale comme tremplin pour s’intĂ©grer de maniĂšre fructueuse dans le bateau de la mondialisation.

POURQUOI LES AFRICAINS REFUSENT-ILS LE « DÉVELOPPEMENT » ?

« L’obstacle majeur au dĂ©veloppement en Afrique, quel que soit le domaine considĂ©rĂ©, est d’abord de nature psychologique. »

Le sous-dĂ©veloppement africain commence par le sous-dĂ©veloppement de la perception de soi et du monde extĂ©rieur, par l’immobilisme des mentalitĂ©s et se perpĂ©tue par le retour des Africains lettrĂ©s aux valeurs du terroir, sans condition. Il serait alors naĂŻf de croire que le « sous-dĂ©veloppement » de l’Afrique soit dĂ» Ă  un quelconque manque de capitaux. La comprĂ©hension de la stagnation des africains doit d’abord s’opĂ©rer au niveau micro-Ă©conomique le plus Ă©lĂ©mentaire, dans la tĂȘte des africains, c’est-Ă -dire la mentalitĂ©, qui jusqu’à prĂ©sent demeure taboue et sacralisĂ©e.

Quand le doute devient une richesse.

Cette phrase simple mais profonde rĂ©sume Ă  merveille la pensĂ©e de l’écrivain franco-Ă©gyptien Robert SOLE lors du CafĂ© littĂ©raire organisĂ© par l’Institut Français d’Alexandrie.

        Ce romancier profita de son passage dans son pays d’origine pour entretenir les francophiles parmi lesquels le Consul de France Ă  Alexandrie, sur sa carriĂšre d’écrivain, de journaliste et d’historien. Il souligna d’emblĂ©e que ces trois casquettes ne se superposaient point mais s’imbriquaient Ă  merveille. D’une part le journalisme lui a permis de faire de nombreuses rencontres Ă  travers des voyages et des enquĂȘtes. Elle lui permet de questionner et de commenter l’actualitĂ©, le rĂ©el.  D’autre part, l’écriture romanesque lui permet de transcender le rĂ©el, de se transplanter dans l’imaginaire et de revisiter la mĂ©moire ou le passĂ©. En effet, « le passĂ© le passionne mais ne l’y enferme pas ». S’inspirer du passĂ© est certes bien mais l’écrivain se doit de le transgresser et de le transpercer Ă  travers une Ă©criture critique sur les problĂšmes de la sociĂ©tĂ©. Pour ce qui est de la sociĂ©tĂ© Ă©gyptienne, il souleva que ces problĂšmes Ă©taient davantage d’ordre Ă©conomique (fracture sociale), sĂ©curitaire (incident du SinaĂŻ) et humanitaire (droits de l’homme). Enfin, sa carriĂšre d’historien enrichit sa crĂ©ation de faits, de dĂ©tails qui se reflĂštent par la beautĂ© de ses descriptions et la richesse de ses rĂ©cits. Histoire, mĂ©moire et devoir d’écriture sont donc intimement liĂ©s.

           En outre, l’ancien rĂ©dacteur de la rubrique religieuse du Quotidien français Le Monde, dĂ©clarera que la religion et la question identitaire sont au cƓur des plus grands enjeux contemporains. S’agissant de la religion, elle a pendant longtemps Ă©tĂ© banalisĂ©e par les dirigeants qui Ă©vitaient maladroitement (consciemment ?) de poser les questions essentielles. Le terrorisme a-t-il toujours  OU forcĂ©ment des soubassements religieux ? A la suite des rĂ©centes attaques terroristes, celles de Grand-Bassam ou de Belgique, les mĂ©dias occidentaux ont tirĂ© des conclusions hĂątives assez faciles, et semble-t-il, logiques. Essayer d’éradiquer le terrorisme revient Ă  dĂ©couvrir les motivations des terroristes. Les attaques de Londres, Radison Hotel, les kamikazes de Boko Haram au Nord du Cameroun ou enfin ceux de Paris ont tous essayer d’ĂȘtre justifiĂ©s par des motifs religieux. A ce propos, l’auteur de Les Nouveaux ChrĂ©tiens(1975) estime que :

« la religion, au-delĂ  du fanatisme, a pris une place excessive mais nĂ©gative dans la sociĂ©tĂ© contemporaine car elle va Ă  l’encontre de l’esprit critique, du doute ».