Recruitment: Communication and Digital Marketing Officer
Muna Kalati is recruiting a Communication and Digital Marketing Officer for a full time contract…
Les superhéros africains peuvent-ils rivalisés avec ceux des grands studios étrangers ?
Un phénomène très important qui endigue la reconnaissance de la BD africaine et sa croissance concurrentielle à l’endroit de Marvel ou DC Comics, est sans aucun doute l’omnipotence de la « lecture utile » au détriment de la « lecture plaisir ». Les gens ne lisent que par nécessité ou contrainte dans un cadre scolaire. Si un jeune n’a pas de devoir ou d’exercice littéraire dans une œuvre, il est rare de le voir lire. Or la lecture plaisir, surtout celle de la littérature jeunesse, est nécessaire au développement de la personnalité et à la réussite scolaire.
De ce fait, la bande dessinée reste assimilée à la littérature enfantine. Pourtant c’est un véritable paradoxe puisque l’essentiel de la production est plutôt orienté vers les adultes. Il est donc très rare de voir un adulte lisant un album, si ce n’est dans les milieux aisés et urbains. Les raisons en sont culturelles (un adulte ne lit pas de la « littérature pour enfants ») et financières (les albums de bande dessinée coûtent très cher).
Quand la bande dessinée kidnappe l’imaginaire des enfants africains
Des générations d’africains ainsi grandi sans pouvoir s’identifier ou se reconnaitre dans un super-héros africains. Mais avec la révolution numérique et technologique, les choses bougent et évoluent. Des artistes et créateurs africains frustrés par ces expériences sont désormais en action et créent de plus en plus de contenus qui s’inspirent de la tradition et culture africaine. L’émergence d’un univers de super-héros africains apparaît aussi comme une nouvelle étape dans le mouvement pour l’affirmation, par les Africains, de leurs cultures.
A la découverte d’Afrocomix, application mobile avec des BD et animations made in Africa
Etes-vous capable de citer le nom de cinq super-héros africains ? Si vous répondez non, alors vous devez absolument lire ce billet et télécharger Afrocomix.
Entretien métaphysique avec la langue française
Lorsqu’une langue est menacée, je le suis également. Si elle meurt, c’est une partie de moi qui s’en va. Car au finish nous formons un tout. Nos différences ne sont point des carences mais des richesses. Et c’est l’union de nos « univers dormant », leur symbiose, qui donne un cosmos linguistique hybride. Je suis fière aujourd’hui, non plus parce que je suis honorée d’être la plus courtisée mais parce que j’ai une paix dans l’âme, j’œuvre à mon niveau à la réussite conjugale de mes anciennes concubines en leur offrant des espaces d’expression et de création. Elles l’ont également fait pour moi et aujourd’hui j’ai des gendres un peu partout sur le continent.
Par exemple, lorsque j’effectue un voyage à Yaoundé, mon gendre Mboa[4] Martial me sert de guide en venant me récupérer depuis l’aéroport pour l’hôtel. Nous prenions ensuite un ben-skin[5], le seul engin capable de virguler[6] assez pour réussir à nous extirper des embouteillages éternels et asphyxiant, du chemin qui mène au restaurant « Nkondjock Délice ». Ce jour, j’y avais tchop[7] du Bongo Tchobi[8] avec une 33’’ bien glacée, une jong[9] du kwat[10]. Après avoir nang[11] jusqu’au chap, je prenais un autre vol le lendemain : direction Abidjan où je devais assister à une conférence.
N’attendons jamais !
N’ATTENDEZ PAS CAR …
Vous ne savez combien de temps vous avez.
Vous ne savez pas ce que le futur vous réserve.
Vous ne savez de quoi demain sera fait.
Laisse toi brûler par cette flamme…
Comment exprimer tout ce qu’il y a dans mon cœur ?
Je ne le sais pas.
Pourquoi est ce toi que j’aime ?
Je ne le sais pas.
Tout ce que je sais c’est que j’ai besoin de toi
Car je t’aime et si c’est ma plume qui te l’écrit
C’est mon cœur qui le lui dicte.
Mon cœur ta choisi et je suis absolument d’accord avec lui.
Je n’ai pas ma place dans ce monde,
Alors voudrais-tu m’en faire une dans ton cœur ?
Un sonnet pour le weekend !
Cette nuit Morphée m’a montrée un visage
Dont la claire douceur a soudain caressé
Mon rêve de bonheur adorable, et bercé
Regard croisé sur la place de la culture entre le Cameroun et le Sénégal
Nos dirigeants ne prennent pas la pleine mesure de la culture dans la promotion du tourisme ! Autre secteur à l’abandon sur lequel nous ne nous attarderons point ici ! Mais nos gouvernants devraient savoir que la plus terrible et redoutable des dominations n’est point militaire mais culturelle. Le psychanalyste Albert Camus dans ses études sur les effets de la colonisation dresse le portrait du colonisé et démontre avec acuité que la plus grande réussite du colonisateur était d’avoir pu coloniser et emprisonner non pas nos corps mais notre pensée. Cette prison mentale de l’esclave vis-à-vis de son bourreau est la plus dangereuse puisqu’il préfèrera toujours inconsciemment la captivité à la liberté ! Albert Camus tout comme Albert Memmi, analyse « l’aliénation » du colonisé, et plus particulièrement du Noir antillais. Pour le jeune psychiatre martiniquais, cette aliénation est inhérente au système colonial. « Le colonialisme exerce une violence psychique, son discours : le colonisé est “laid”, “bête”, “paresseux”, a une sexualité “maladive”, explique la politologue Françoise Vergès. Et pour Fanon, “le colonisé finit par intégrer ces discours de stigmatisation, le sentiment d’être inférieur, il finit par mépriser sa culture, sa langue, son peuple, il ne veut plus alors qu’imiter, ressembler au colonisateur”.
Wakh’Art : un combat pour l’art comme outil de développement au Sénégal
Focus sur Wakh’art. Portée par Ken Aicha Sy et son équipe, cette organisation cherche à mettre en lumière les artistes et la culture au Sénégal.