Comment communiquer en Egypte quand on ne parle pas l’arabe ?
Au-delà des cours d’arabe reçus dans le cadre académique, le meilleur moyen de tester son niveau de maitrise et d’apprendre cette belle langue qu’est l’arabe, c’est dans la rue, dans les ruelles qui jalonne le marché d’Asafra, de Khaled Bin Walid. Allez à la rencontre de ces vendeurs à la sauvette, de ces commerçants ambulants car c’est en conversant avec eux que la magie s’opère. Si aucun des trois moyens susévoqués ne fonctionne, il y’en a qui marche toujours, les selfies. La majorité des égyptiens adorent prendre des selfies, surtout avec ceux qu’ils appellent “Samara”, c’est à dire leurs frères noirs d’Afrique Subsaharienne.
L’histoire de Noura Hussein, victime d’une société machiste et patriarcale et considérée comme criminelle
Noura est une jeune soudanaise condamnée à la peine de mort par pendaison pour avoir tué son mari lorsque celui-ci essayait de la violer pour une seconde fois. Pour moi elle est une double victime: victime d’un viol conjugal et victime d’un mariage forcé et prématuré. La seule différence d’avec les autres récits, c’est qu’ici la victime a refusé la soumission et a défendu sa dignité. Devrait-elle être condamnée pour cela? Devrait-on tolérer les cas de viol conjugal ou les violences contre les femmes? Les maris sont-ils propriétaires du corps de leurs épouses? La femme devrait-elle accepté d’être instrumentalisée comme objet de plaisir? Telles sont les questions auquelles je réponds, in fine, dans cette analyse.
#JusticeForNoura : Noura, jeune soudanaise, mariée de force et violée, aujourd’hui condamnée à la peine de mort pour avoir tué son mari.
Jeudi 03 mai 2018, un tribunal soudanais condamnait à la mort par pendaison la jeune Noura Hussein, pour le meurtre de son mari après qu’il a tenté de la violer. Un acte de légitime défense pour cette femme de 19 ans, victime d’une société et d’un système patriarcal qui ne reconnait pas toujours pleinement les droits et libertés des filles et des femmes. Nous avons traduit une interview de Sodfa Daaji sur l’urgence de se préoccuper de la situation de Noura Hussein Hammad, jeune femme soudanaise condamnée à la peine de mort par pendaison pour avoir assassiné son mari qui voulait la violer une fois de plus. Le hashtag : #JusticeForNoura. L’email de Daaji si vous souhaitez signer la pétition : daajisodfa.pr@gmail.com.
Pourquoi devons-nous soutenir les entreprises culturelles au Cameroun?
L’aspect économique du secteur culturel n’a pas été pris en compte à sa juste valeur au Cameroun. Pour certains, le rôle de la Culture consiste seulement à « éclairer » le public ou à le divertir. Son apport économique n’était pas considéré comme un élément important. D’où le déficit de données concernant l’activité et les performances des industries culturelles. Or il est important que le secteur se dote de statistiques claires visant à prouver au politique, sa contribution au développement national.
A la rencontre de Jean Paul Lawson, un leader au service des autres
Jean Paul Lawson est un jeune béninois de 27 ans (et 6 jours) ayant une identité afropolitaine mais s’autoproclame « Citoyen du monde et des Cultures ». Il passionné par les technologies numériques, les voyages, l’écriture et surtout la gastronomie. Il fut un boursier en Gestion du Patrimoine Culturel de l’Université Senghor d’Alexandrie, où il a été respectivement Délégué de filière puis Président du Bureau des Etudiants (BEUS). Des fonctions bénévoles qu’il a pu gérer avec maestria et au travers desquelles on a découvert son charisme en tant que « servant-leader » et sa volonté à toujours mettre les intérêts collectifs avant les siens. Même lorsque l’on s’y attend le moins.
How and why should we urgently instill patriotism to every African children?
If the present generation doesn’t have a strong affection for Africa, then we will all, soon enough be doomed. As we become more globalized, our children are more exposed and likely to live and work in different countries in the world, and with this arises the question of whether or not their patriotism to their motherland will survive. Do the present generation have the same passion for the continent as the older generation did? So how can we promote and sustain the love for the country into a child?
Pourquoi les élites africaines ne font qu’aboyer sans mordre depuis l’insulte raciste de Donald Trump ?
Après que Donald Trump ait tenu des propos « hautement irresponsables, répréhensibles et racistes », les personnalités et leaders africains n’ont fait qu’exprimer « verbalement » leur mécontentement sans prendre de mesures concrètes ou répressives pour manifester leur indignation. Alors ne gaspillons point notre énergie à nous indigner. Arrêtons de nous plonger la tête dans le sable comme l’autruche. Apprenons à faire face à la réalité. La meilleure réponse qu’on puisse donner à Trump au-delà des mots, ce sont des actes concrets. Par exemple, stopper ou limiter les relations commerciales (importations, exportations…) entre le continent et les USA, protester activement en arrêtant d’acheter et de consommer les produits des entreprises américaines présentes sur le continent (KFC, Mc Donald, iPhone, General Motors…) ; expulser les ambassadeurs américains ou fermer leurs ambassades tant qu’il n’aura pas présenter officiellement des excuses au peuple haïtien et africain. Ce ne sera qu’une maigre bataille de gagnée dans cette guerre symbolique, mais cela aura une importance historique. Limiter ou stopper les relations commerciales ou diplomatiques entre les USA et le continent sont quelques-unes des mesures concrètes que nos dirigeants africains auraient pu prendre. Mais le plus important, c’est de prendre notre destin en main, de cesser de nous évaluer au prisme de l’Autre, de nous regarder dans notre propre miroir et de travailler en synergie pour l’édification d’institutions fortes qui pourront accompagner la croissance du continent.
The 100 Most Positively Inspiring African Youths of 2017
We read very inspiring stories from the nominations but while we celebrated the selected 100 on their accomplishments, we were most struck by their journey of test, trial and triumph. We were touched by their seemingly small acts of kindness, the responsibility with which they saw a need and took the lead to solve problems in their communities. We were impressed by the positivity with which they transformed stumbling blocks into stepping stones, the courage with which they dared to dream big, challenging status quo and pursued their dreams against all odds as well as their actions and words which inspired many to be the positive change they wish to see.
“Ana Masry”, une pensée solidaire à ces victimes égyptiennes du 24 Novembre 2017 !
Mon cœur ne peut s’empêcher de saigner. Mes pensées ne peuvent s’empêcher de se tourner vers ces nombreuses vies innocentes, ôtées si brutalement du monde. Nous ne pouvons et ne pourrons jamais remplacer ces disparus : ces hommes, ces pères, ces cousins, ces maris, ces enfants qui ont été arrachés à la vie. Que deviendront ces femmes, désormais veuves, qui n’auront plus l’affection et la chaleur de leur mari ? Que deviendront ces enfants dont les parents ont été fatalement arraché à la vie ? Quelle douleur doivent ressentir les parents de ces 27 enfants emportés par les balles ?
Appel à nomination : les 100 jeunes Africains les plus positifs et influents
L’ Afrique d’aujourd’hui est loin de cette historicité lumineuse qui a fait d’Elle le continent phare où les autres se sont inspirés. A l’opposé des afro-pessimistes, les Afro-responsables prônent un présent rayonnant et posent indubitablement un regard positif sur l’Afrique d’aujourd’hui et celle qui vient. Ils pensent meilleur pour rendre meilleure l’Afrique. C’est le cas de la Fondation Afrique des Jeunes Positifs (Positive Youth’s Africa), une organisation de la Société Civile qui oeuvre pour l’avènement d’un changement durable en Afrique. Cette organisation s’évertue à servir un continent sorti de l’ornière de complexité pour asseoir un modèle propre issu de sa vision singulière. Ils vantent au préalable un dessein sociétal positif et constructif. Ils préconisent l’investissement humain dans le processus du développement et le maintien des valeurs cardinales pour bâtir une Afrique Une et une société positive africaine. Ils professent à l’échelle continentale la prééminence du rôle de l’homme dans l’investissement de ce vaste sentier de développement. A travers cet appel à nomination des 100 jeunes les plus positifs et influents, ils veulent révéler le rôle prépondérant à chaque africain dans l’élaboration et la réussite du projet sociétal commun. Cette célébration et reconnaissance devient leitmotiv pour inciter l’économie, le social, le culturel, le sportif et le politique pour enclencher la machinerie de la croissance.