impact corona virus education

L’impact et les bénéfices de la crise du coronavirus sur l’éducation

Les périodes de crise globale – comme la crise économique de 2008, l’attentat du 11 septembre ou celle que traverse le monde actuellement – sont rares. Mais elles ont l’avantage de transformer profondément et irréversiblement les systèmes politiques, sociaux, environnementaux et économiques. Le monde de l’éducation, et particulièrement le secteur de l’enseignement supérieur, n’est pas en reste. Au-delà des réponses et solutions alternatives adoptés par les universités des pays que nous avons présenté dans cet article, de nombreuses autres universités et institutions académiques sont « contraint » d’innover leurs pratiques pédagogiques en se servant de la technologie.

Un atelier participatif singulier sur les humanités numériques à Alexandrie

Au cours de cet atelier, avec les échanges et grâce à la titulaire de la Chaire UNESCO « Numérique et apprentissage », j’ai appris qu’il fallait sortir de “l’illusion pédagogique qui consiste à isoler le rapport aux connaissances des conditions et contextes sociaux dans lesquels ces dernières se construisent” (J-B). Les dispositifs d’évaluation actuellement en cours d’usage dans nos écoles devraient, sur certains aspects être repensés car ils ne permettent point de saisir ou de mesurer de manière efficace les compétences réelles des apprenants. On pense parfois qu’un enfant ou individu est inintelligent sans tenir compte du sujet, de la méthode ni des conditions d’évaluation.

Les défaillances du système éducatif
D’après une étude menée en France, des élèves ayant réussi leur BAC en Juin se trouvaient en train de le rater trois à 4 mois plus tard. Pourquoi ? Tout simplement parce que le « vouloir apprendre » c’’est à dire la motivation avait considérablement diminué. A ce propos, Albert Einstein déclara «tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide.»

Nous avons tous un talent personnel, mais ce talent n’est pas absolu, il a ses propres limites : des étudiants en littérature ne sauront jamais maîtriser les ou encore des journalistes ne pourront jamais écrire des articles totalement dépourvus d’erreurs…