Thank you adonai

Do U Believe in Miracles ?

           Je reprends mon clavier aujourd’hui. Toutefois je ne me verserai point dans les rituels du blogging. Je ne vous présenterai point d’intrigue. Je ne tournerais point autour du pot. Je ne vous parlerais point à mot couvert. Je vous parlerais à cœur ouvert. Aujourd’hui plus qu’hier. Hier plus qu’auparavant. Je ne tergiverserais donc point. J’irai droit au but. Je parlerai sans anicroche. Je vous exposerai le fond de ma pensée à l’instant où je couche ces lignes. Pourquoi cette rupture ? Parce que mon Sujet n’aime point les fioritures. Il est simple mais grand. Pour lui les artifices n’ont point de valeur. Il ne se limite pas à notre apparence mais à notre être. Ce que nous sommes, ce que nous vivons, ce que nous pensons, ce que nous cachons, ce que nous voilons, ce que nous dérobons… Il le sait. Il le voit. Il le dévoile. Car il est omniscient et omnipotent. Je sais que ces deux expressions vous révèleront, peut-être, l’identité de mon sujet : DIEU.

           Certains l’appellent ainsi mais moi non. Car il ne s’agit là que d’un terme générique tout comme carnivore désignant les animaux se nourrissant de viande mais Lion, le nom propre et spécifique d’un animal de cette catégorie.  Dieu est donc un terme générique pour désigner une divinité. Dieu désigne un principe transcendant, supérieur aux hommes et à la nature, créateur et maître de tout. Chaque peuple a un Dieu, une divinité sur laquelle se fonde les espoirs, se dépose les déboires sans pour autant le voir. Les débats et polémiques autour de son existence ou non sont légion et je ne voudrais point m’y impliquer car il très difficile d’y faire consensus. Tout ce qu’il faut, c’est que nous respections les divinités des autres, sans pour autant les juger. Ne regardons pas l’autre au prisme de nos principes. Le faire nous conduira toujours à des guerres ou des violences. Respectons la différence de l’autre.

Read moreDo U Believe in Miracles ?

On ne développe pas, on se développe !

“On ne développe pas, on se développe” déclarait l’un de mes maitres à penser l’historien et philosophe Joseph Ki-Zerbo. Ce savant, avec Cheikh Anta Diop et Achille Mbembè, a forgé ma personnalité, ma transdisciplinarité et surtout mon “indisciplinarité”. Il a contribué au développement de ma conscience à travers ses livres sur l’historicité de l’Afrique, l’identité africaine, l’éducation africaine, le développement endogène et l’unité africaine.

Un proverbe africain dit : « si tu veux marcher vite, marche seul, si tu veux marcher loin, marche avec les autres ». Il est nécessaire pour nous africain de développer le réseautage si nous voulons échapper ou du moins résister aux dérives de la mondialisation. Nous devons être acteur du changement et cesser de penser qu’il y a un développement clés en mains car le seul développement valable et durable est le développement clés en tête.

Avec la mondialisation, la jeunesse africaine est engagée dans une course. C’est à nous de prendre le relais, de courir, bien et vite, aussi loin que le travail nous le permettra. Oui !!! Nous devons rêver, oser et bosser. Nous devons être très ambitieux, avoir de grands rêves et travailler sans trêve pour les atteindre. Nous devons apprendre à oser, à entreprendre quitte à échouer mais nous aurons néanmoins gagné en sagesse. Pour moi, l’échec est une réussite et seule la persévérance fait la différence entre un gagnant et un perdant. Engagé dans cette course de longue haleine, nous devons être transdisciplinaire, développer des compétences transversales pour être compétitifs et affronter, avec bravoure, les challenges de la mondialisation ! L’Afrique a du potentiel, c’est à nous la jeunesse de la porter pour transcender les limites du ciel !

Makossa: patrimoine musical camerounais

Un tour au Cameroun: le berceau du Makossa !

         C’est de manière impromptue que je me jette sur mon clavier pour rédiger ces (quelques)  lignes sur la musique camerounaise. En effet, je prenais mon repas après avoir passé une assez ennuyante journée, lorsque ma tante (maman) lança le Best Of Cameroon Music (Retro Ancien Makossa) sur sa smart TV. Sous mes yeux défilent les pionniers du Makossa du Mboa : Nkotti François, Ndedi Dibango, Tom Yom’s, Ekambi Brillant, Emile Kangue, Nadia Ewandè, Marco Mbella, San Fan Thomas… et Sergeo Polo.

Voir ces artistes dansés avec zèle, ferveur, le corps vibrant au rythme de la mélodie,

Voir ces danseuses réaliser ces chorégraphies synchronisées,

         Voir ces choristes accompagnant le chant de leur voix suave, revêtant toutes le même style vestimentaire : c’était l’époque de la coiffure « banane », Afro, « Chignon », les matôbôLes hommes revêtaient des ensembles « complet-complet » jeans , ou pour les plus fortunés, des costards dans lesquels ils baignaient harmonieusement. Les pantalons étaient suspendus très haut au niveau de l’abdomen et une belle ceinture mettait en évidence «l’enfilage » d’une chemise ou d’un T-Shirt de couleur frappante. Les salopettes jeans trônaient fièrement au sommet de leur gloire.

Dans ces clips, les danseuses sont très décentes et « catholiques », contrairement à ce que l’on voit aujourd’hui sur nos écrans où…

           Les messages véhiculés en langue bassa ou Douala ont davantage une visée éducative que ludique. Les atalakus, ces paroles dithyrambiques qu’ils insèrent ingénieusement pour des élites politiques ou des opérateurs économiques, ne manquaient évidemment pas : l’artiste doit bien vivre de son art dans un pays où le droit d’auteur était (est) malade voire moribond. On est loin des paroles obscènes que nous retrouvons dans la chanson contemporaine camerounaise. Je ne voudrais point incriminer les artistes musiciens qui sont bien obligés parfois de suivre l’évolution des mœurs et des préférences sociales. Cela trahit en fait la décrépitude croissante du système de valeurs morales et éthiques et partant celui du système éducatif.

Dans ces clips, le décor y est presque toujours le même :  ambiance feutrée dans un « night club » chic ; dans un salon luxurieux ou tout simplement des scènes prises dans la rue. Les plus fortunés réalisaient des scènes à Paris.

     J’étais sur le point de clôturer ce petit billet quand le clip de Kotto Bass a enchaîné : Edith. Ma tante a immédiatement dit : « cet artiste pour moi était titulaire d’une Licence en Makossa ». Chez moi, des réminiscences émergèrent sur les différentes heures que nous passions, à la veille des bals et soirées culturelles de l’université, pour essayer de reproduire ses talentueux pas de danse dont lui seul détenait le secret. Je ne saurais oublier Douleur, un autre magicien du Makossa camerounais, dont le clip « Oh Shémoh » a longtemps marqué les jeunes de ma génération. San Fan Thomas, ça vous dit quelque chose ???

Read moreUn tour au Cameroun: le berceau du Makossa !

African Woman Working_Afropolitanis

L’autonomisation économique des femmes, un prérequis au vivre ensemble.

Lorsqu’une femme est économiquement autonome, elle est davantage en mesure de participer aux activités économiques, de rompre le cycle de la pauvreté et de participer de façon plus reconnue aux activités politiques, économiques et culturelles qui se déroulent autour d’elle. L’autonomisation économique signifie des emplois plus intéressants et plus nombreux pour les femmes dans tous les secteurs, un climat d’affaires favorable aux femmes entrepreneures et un secteur financier qui offre aux femmes une gamme de produits et services qui répondent à leurs besoins particuliers. Et surtout, l’autonomisation économique signifie la transformation de dynamiques de pouvoir injustes et l’accès à des outils et à des possibilités de réussite économique. Lorsqu’une femme possède plus de moyens et de ressources de production, elle transforme ses perspectives dans tous les domaines de sa vie, y compris l’emploi, l’éducation, la santé, le logement, la participation sociale et politique et la sécurité physique.

Le vivre ensemble, ce projet humaniste actuellement promu par les organismes internationaux est donc impossible sans une réelle prise en compte de la place et du role de la femme. Elle doit être associée à toute initiative qui concoure à son bien-être, passer du statut de spectateur à celui d’acteur. Seule une société unie et solidaire est à même de pouvoir répondre aux défis qui se présentent à elle. Les hommes et les femmes doivent donc être égaux en droits et en devoirs et être traités de façon égale par la société chaque fois qu’ils fourniront les mêmes aptitudes.

They just need our love and respect !

Non je ne suis pas handicapé mais handi-capable !

Saviez vous que 122 millions d’enfants dans le monde vivent avec un handicap?
Saviez vous que 80% des personnes handicapées vivent dans les pays en voie de développement ?
Saviez vous que 20% des personnes les plus pauvres au monde sont des handicapés ?

Jo Coeijman disait: ” Le handicap n’est pas une déficience de l’âme et du coeur. Par contre ceux qui ne savent pas aimer, sont eux des déficients d’humanité”. Pour moi, la véritable injustice ce n’est pas de naître avec un handicap incurable, c’est le fait que la société n’accepte pas ce handicap. C’est notre indifférence vis à vis des handicapés qui les handicapent et non leur maladie ou déficience en elle même. Un sourire, du respect et de l’amour, c’est tout ce qu’ils nous demandent. Une organisation Libérienne : Williette Safehouse s’est donnée pour mission de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de ces merveilleuses personnes que sont les handicapés.

Afropolitanis_Christian Elongue

Les prémices et les prémisses de la Gouvernance en Afrique !

La guerre froide est incontestablement la cause lointaine mais fondamentale du déferlement du système démocratique sur le continent noir. La destruction du mur de Berlin le 9 novembre 1989 marque la fin de cette guerre initiée depuis 1947 entre les Etats Unis et l’URSS et annonce un tournant décisif dans l’histoire du monde. Elle a été le signe prémonitoire de la dislocation du bloc communiste et du déferlement de la démocratisation dans le monde et surtout en Afrique. En effet, depuis leur accession à l’indépendance, jusqu’à la chute du mur de Berlin, les États africains, n’ont connu que des systèmes dictatoriaux, totalitaires et tyranniques. Le contexte mondial marqué par la guerre froide le justifiait. Mais dès la fin de cette guerre dont la destruction du mur de Berlin en était le signe avant-coureur, le vent de l’Est initié par Gorbatchev[2], va souffler sur le continent africain et ravagera certains régimes dictatoriaux pour laisser la place à la démocratie considérée comme un des prémices de la gouvernance.

Afropolitanis_Christian Elongue

Que doit faire l’Afrique pour se lever des strapontins du bateau de la mondialisation?

Pour passer du rôle de spectatrice à celui d’actrice au théâtre de la mondialisation, l’Afrique doit adopter une approche complémentaire de son développement. Elle doit ainsi affronter les défis liés à la mondialisation de manière correcte et au rythme qui convient, tout en restant sensible aux problèmes de développement qui lui sont particuliers. La problématique de notre réflexion était de montrer comment y parvenir compte tenu des tensions entre les systèmes économiques actuels et parvenu au terme de notre analyse, nous constatons que les challenges que l’Afrique se doit de relever restent nombreux. Entre autres nous avons évoqué la nécessité de passer le stade des gouvernements, autoritaire et monarchique, pour intégrer la « gouvernance internationale » ; de passer d’un nihilisme éthique à un civisme éthique ; de passer de la fermeture ou du repli identitaire et culturel à une ouverture au monde, à une poétique du Divers et de progresser dans la voie de l’intégration régionale qui exige de la part des pays un engagement fort à fournir des efforts résolus pour rationaliser les arrangements existants.. Aussi, à l’heure de l’économie du savoir, l’Afrique ne devrait plus être marginalisée dans le processus de production des connaissances d’où la nécessité pour la recherche africaine de faire face au défi de l’excellence scientifique. Enfin, nous avons aussi relevé qu’il était nécessaire pour y parvenir de mettre sur pied des politiques qui promeuvent le développement éthico-philosophique, socioéconomique et idéologico-culturel et aussi d’user l’intégration régionale comme tremplin pour s’intégrer de manière fructueuse dans le bateau de la mondialisation.

Afropolitanis_Christian Elongue

POURQUOI LES AFRICAINS REFUSENT-ILS LE « DÉVELOPPEMENT » ?

« L’obstacle majeur au développement en Afrique, quel que soit le domaine considéré, est d’abord de nature psychologique. »

Le sous-développement africain commence par le sous-développement de la perception de soi et du monde extérieur, par l’immobilisme des mentalités et se perpétue par le retour des Africains lettrés aux valeurs du terroir, sans condition. Il serait alors naïf de croire que le « sous-développement » de l’Afrique soit dû à un quelconque manque de capitaux. La compréhension de la stagnation des africains doit d’abord s’opérer au niveau micro-économique le plus élémentaire, dans la tête des africains, c’est-à-dire la mentalité, qui jusqu’à présent demeure taboue et sacralisée.