Voici 10 potentiels avantages du coronavirus !

Cet article sur les avantages du corona virus, se veut être une alternative au discours de peur et de panique diffusé autour du COVID-19 par les médias internationaux et nationaux. Comme vous le verrez au travers de ces 10 points, il est possible d’avoir une autre lecture, moins négative de la situation. Tout dépend de la posture, de la perspective et de la position d’observation qu’on adopte. J’ai délibérément choisi de voir le verre à demi-plein. Et vous ? Quels sont d’autres éléments que vous trouvez positifs suite au Corona ? Comment cela impacte-t-il positivement votre vie ?

Déception cameroun

#CamerounIaiserie : Le choc émotionnel quand tu réalises que ton pays avance à reculons…

Attention ! Je n’ai pas dit #Camerounaiserie, qui est un concept porté par Ecclésiaste Deudjui d’Achouka Mondoblog. J’ai dit #CamerounIaiserie. Il y’a la lettre « i » qui fait la différence entre les deux. Pour court-circuiter votre curiosité, sachez que j’utilise ce néologisme tout simplement pour renvoyer à mes pérégrinations, périples et péripéties de voyage au Cameroun, le pays des lions (in)domptables qui est désormais le théâtre de plusieurs niaiseries. Après près de 4 années d’absence, pour des raisons académiques et professionnelles, j’ai enfin refoulé le sol du Camer. Déjà que mon voyage retour à travers ASKY n’a pas été facile, je me consolais avec les beaux souvenirs que j’avais gardés du pays, lors de mon dernier séjour. En effet, j’avais laissé un Cameroun corrompu mais vivant, un Système qui essayait tant bien que mal de survivre. Mais à mon retour, de l’aéroport à mon domicile, j’ai été totalement déphasé (1), dépaysé (2), déboussolé (3), désemparé (4), dépassé (5), désenchanté (6) et désillusionné (7) par ce que je voyais, touchais, entendais, sentais et goutais.

Mon premier acte de délinquance juvénile

Quelques secondes après mon réveil, ma vue s’éclaircit pour me permettre de constater qu’il s’agissait non point de mon petit frère mais plûtôt de ma maman qui dormait profondément sur le canapé. Quel choc ! En guettant légèrement de ma chambre, j’aperçu mon “vieux” (père) qui lui ne dormais pas du tout: il était assis sur une chaise placée devant l’unique porte de mon appartement. A cet instant, j’eus l’impression que mon monde s’effondrait.

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Une dédicace à l’homme qui m’a rendu Homme

Dans cet article, Christian Elongué nous ouvre une fenêtre sur son enfance épicurienne à travers sa relation avec son père. Une relation singulière faite de privation, de joies, de colères et d’insatisfaction mais qui contribuèrent à développer sa résilience. Au delà de la poétique du texte, une question demeure: quel est le meilleur moyen pour des parents de démontrer leur amour à leurs enfants? Satisfaire tous leurs besoins est-il toujours la solution? Christian y répond à travers son expérience.

Pourquoi devons-nous soutenir les entreprises culturelles au Cameroun_Ngnaoussi elongue

Pourquoi devons-nous soutenir les entreprises culturelles au Cameroun?

L’aspect économique du secteur culturel n’a pas été pris en compte à sa juste valeur au Cameroun. Pour certains, le rôle de la Culture consiste seulement à « éclairer » le public ou à le divertir. Son apport économique n’était pas considéré comme un élément important. D’où le déficit de données concernant l’activité et les performances des industries culturelles. Or il est important que le secteur se dote de statistiques claires visant à prouver au politique, sa contribution au développement national.

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Regard croisé sur la place de la culture entre le Cameroun et le Sénégal

Nos dirigeants ne prennent pas la pleine mesure de la culture dans la promotion du tourisme ! Autre secteur à l’abandon sur lequel nous ne nous attarderons point ici ! Mais nos gouvernants devraient savoir que la plus terrible et redoutable des dominations n’est point militaire mais culturelle. Le psychanalyste Albert Camus dans ses études sur les effets de la colonisation dresse le portrait du colonisé et démontre avec acuité que la plus grande réussite du colonisateur était d’avoir pu coloniser et emprisonner non pas nos corps mais notre pensée. Cette prison mentale de l’esclave vis-à-vis de son bourreau est la plus dangereuse puisqu’il préfèrera toujours inconsciemment la captivité à la liberté ! Albert Camus tout comme Albert Memmi, analyse « l’aliénation » du colonisé, et plus particulièrement du Noir antillais. Pour le jeune psychiatre martiniquais, cette aliénation est inhérente au système colonial. « Le colonialisme exerce une violence psychique, son discours : le colonisé est “laid”, “bête”, “paresseux”, a une sexualité “maladive”, explique la politologue Françoise Vergès. Et pour Fanon, “le colonisé finit par intégrer ces discours de stigmatisation, le sentiment d’être inférieur, il finit par mépriser sa culture, sa langue, son peuple, il ne veut plus alors qu’imiter, ressembler au colonisateur”.

Pourquoi il faut intégrer les guérisseurs traditionnels dans le système de santé national

« en matière de science nous avons rien à envier au Nord », Or au Cameroun, la plupart des tradi-praticiens ont des entreprises ambulantes. Leur bureau est le plus souvent le marché ou les agences de voyage de train ou de transport inter-urbain. Leur capital ou « fonds de commerce » réside dans une mallette (pour les plus nantis) ou un simple plastique à l’intérieur duquel vous retrouverez des plantes, des poudres et des décoctions aux vertus thérapeutiques incalculables. Qui d’entre nous n’a pas encore été assailli lors d’un voyage Douala-Yaoundé par ces tradipraticiens qui usent de la puissance de leur verbe pour nous amener à acheter leur produit ? Et comme, les camerounais sont des « thomas », qui aiment voir avant d’accepter, ce n’est qu’après avoir gouté ou écouté les retours (témoignages) positifs des anciens clients (patients) qu’ils se décident à débourser la modique somme de 500 FCFA (ou +) pour acheter le produit. S’il n’est pas suffisamment éloquent, persuasif et comique, il peut même arriver qu’il ne vende rien et descende au terminus bredouille.

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8 différences entre les taxi-ville au Sénégal et au Cameroun

Les métropoles africaines se singularisent par une diversité et une hétérogénéité des modes de transport. Dans chaque pays, les façons et manières de se déplacer sont le reflet des dynamiques sociales. J’aimerais ici vous présenter des rapprochements entre les taxis de Dakar au Sénégal et ceux des capitales camerounaises.  Si vous alliez au Sénégal et empruntiez des taxis-ville, voici les éléments qui pourraient vous frapper :

1- Etat des véhicules : Les taxis de Dakar sont en meilleur état que ceux de Yaoundé !

J’ai même vu des Mercedes en très bon état qu’on utilisait pour le taxi ! A Dakar, 70 % du parc automobile est en bon état mais c’est près de 40% au Cameroun. La plupart des voitures qui servent de taxi sont celles en âge de prendre la retraite après de bon et loyaux services ! Mais est-ce que les gars comprennent ça alors ? La voiture chez nous a 4 cycles de vie : le premier c’est à Mbeng lorsqu’elle vient de sortir de l’usine. Le second c’est en « Occasion Belgique » c’est-à-dire lorsqu’elle est importée – elle sert ici de voiture de luxe à usage personnel. Il faut voir comment les gars se sentent avec… ! La 3ème vie est en mode « taxi » et quand elle est déjà très bien amortie, on s’en sert pour faire le « clando » ou pour escorter les gens au champ. En gros, une voiture importée sert au moins 20 ans avant de décéder et ce sont les accidents de circulation (très fréquent) qui les sauvent même parfois…

2- Où et comment négocier le prix ?

La règle de base c’est de ne jamais stopper le taxi devant un lieu de « luxe » comme les hôtels, supermarché, à l’entrée d’un ministère, d’un restaurant chic… Il faut toujours s’en éloigner légèrement.

Il faut être patient dans la négociation, ne jamais prendre le premier taxi venu ! C’est après avoir subi le refus de trois taxis que vous pouvez décider de hausser légèrement votre offre. Si tu viens par l’aéroport, ne jamais lui montrer que tu ne maîtrises pas le système sinon ils vont te « vacciner ». Pour plus de sûreté, il est possible de contacter des chauffeurs personnels comme c’est le cas au Cameroun.

Si tu es accompagné d’un toubab ou si tu ne parles pas wolof et demande le coût du trajet en français, alors il faut le diviser en 2 voire trois. 

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Makossa: patrimoine musical camerounais

Un tour au Cameroun: le berceau du Makossa !

         C’est de manière impromptue que je me jette sur mon clavier pour rédiger ces (quelques)  lignes sur la musique camerounaise. En effet, je prenais mon repas après avoir passé une assez ennuyante journée, lorsque ma tante (maman) lança le Best Of Cameroon Music (Retro Ancien Makossa) sur sa smart TV. Sous mes yeux défilent les pionniers du Makossa du Mboa : Nkotti François, Ndedi Dibango, Tom Yom’s, Ekambi Brillant, Emile Kangue, Nadia Ewandè, Marco Mbella, San Fan Thomas… et Sergeo Polo.

Voir ces artistes dansés avec zèle, ferveur, le corps vibrant au rythme de la mélodie,

Voir ces danseuses réaliser ces chorégraphies synchronisées,

         Voir ces choristes accompagnant le chant de leur voix suave, revêtant toutes le même style vestimentaire : c’était l’époque de la coiffure « banane », Afro, « Chignon », les matôbôLes hommes revêtaient des ensembles « complet-complet » jeans , ou pour les plus fortunés, des costards dans lesquels ils baignaient harmonieusement. Les pantalons étaient suspendus très haut au niveau de l’abdomen et une belle ceinture mettait en évidence «l’enfilage » d’une chemise ou d’un T-Shirt de couleur frappante. Les salopettes jeans trônaient fièrement au sommet de leur gloire.

Dans ces clips, les danseuses sont très décentes et « catholiques », contrairement à ce que l’on voit aujourd’hui sur nos écrans où…

           Les messages véhiculés en langue bassa ou Douala ont davantage une visée éducative que ludique. Les atalakus, ces paroles dithyrambiques qu’ils insèrent ingénieusement pour des élites politiques ou des opérateurs économiques, ne manquaient évidemment pas : l’artiste doit bien vivre de son art dans un pays où le droit d’auteur était (est) malade voire moribond. On est loin des paroles obscènes que nous retrouvons dans la chanson contemporaine camerounaise. Je ne voudrais point incriminer les artistes musiciens qui sont bien obligés parfois de suivre l’évolution des mœurs et des préférences sociales. Cela trahit en fait la décrépitude croissante du système de valeurs morales et éthiques et partant celui du système éducatif.

Dans ces clips, le décor y est presque toujours le même :  ambiance feutrée dans un « night club » chic ; dans un salon luxurieux ou tout simplement des scènes prises dans la rue. Les plus fortunés réalisaient des scènes à Paris.

     J’étais sur le point de clôturer ce petit billet quand le clip de Kotto Bass a enchaîné : Edith. Ma tante a immédiatement dit : « cet artiste pour moi était titulaire d’une Licence en Makossa ». Chez moi, des réminiscences émergèrent sur les différentes heures que nous passions, à la veille des bals et soirées culturelles de l’université, pour essayer de reproduire ses talentueux pas de danse dont lui seul détenait le secret. Je ne saurais oublier Douleur, un autre magicien du Makossa camerounais, dont le clip « Oh Shémoh » a longtemps marqué les jeunes de ma génération. San Fan Thomas, ça vous dit quelque chose ???

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