6 lessons and reasons to celebrate the life of Sally Gaye
I met Sally through the YALI RLC Training at GIMPA where we spent 5 intensive weeks together with over a 100 other young African from 9 countries. Fun, supportive and very friendly, we easily connected and became friends naturally. Here are 6 lessons I draw from her and some reasons for us to celebrate her life.
Be first content with what you have before seeking more
You can find contentment only in Christ, and in striving to serve Him. Contentment can’t be found in God’s creation or in things like people, possessions, or money. Always learn to be thankful and praise God for what you have, even as “little” as it could be. For what you neglect may be what someone is desperately looking for. In all circumstances, either good or bad, always trust God for all things works for the good of those who love him (Romans 8:28)
Les femmes africaines jouent-elles autant aux jeux vidéo que les hommes ?
Il existe peu d’études sur le rapport aux jeux vidéo en Afrique, encore moins en ce qui concerne la pratique des femmes. Mais nous avons tenté d’en savoir plus, alors les femmes jouent-elles autant que les hommes sur le continent africain ?
Ne pas condamner le viol conjugal, c’est être misogyne
Le viol est un acte odieux, dégradant, avilissant et de lâcheté. Je pense qu’il est temps de considérer le viol, même conjugal, comme une pratique moralement, éthiquement et religieusement condamnable. Il faut mettre fin à l’impunité et considérer le viol conjugal un crime qui mérite d’être puni par la loi. Les 5 questions rhétoriques ci-dessous vous permettront de comprendre pourquoi rester silencieux, c’est se rendre complice de l’objectivation sexuelle des femmes.
L’histoire de Noura Hussein, victime d’une société machiste et patriarcale et considérée comme criminelle
Noura est une jeune soudanaise condamnée à la peine de mort par pendaison pour avoir tué son mari lorsque celui-ci essayait de la violer pour une seconde fois. Pour moi elle est une double victime: victime d’un viol conjugal et victime d’un mariage forcé et prématuré. La seule différence d’avec les autres récits, c’est qu’ici la victime a refusé la soumission et a défendu sa dignité. Devrait-elle être condamnée pour cela? Devrait-on tolérer les cas de viol conjugal ou les violences contre les femmes? Les maris sont-ils propriétaires du corps de leurs épouses? La femme devrait-elle accepté d’être instrumentalisée comme objet de plaisir? Telles sont les questions auquelles je réponds, in fine, dans cette analyse.
#JusticeForNoura : Noura, jeune soudanaise, mariée de force et violée, aujourd’hui condamnée à la peine de mort pour avoir tué son mari.
Jeudi 03 mai 2018, un tribunal soudanais condamnait à la mort par pendaison la jeune Noura Hussein, pour le meurtre de son mari après qu’il a tenté de la violer. Un acte de légitime défense pour cette femme de 19 ans, victime d’une société et d’un système patriarcal qui ne reconnait pas toujours pleinement les droits et libertés des filles et des femmes. Nous avons traduit une interview de Sodfa Daaji sur l’urgence de se préoccuper de la situation de Noura Hussein Hammad, jeune femme soudanaise condamnée à la peine de mort par pendaison pour avoir assassiné son mari qui voulait la violer une fois de plus. Le hashtag : #JusticeForNoura. L’email de Daaji si vous souhaitez signer la pétition : daajisodfa.pr@gmail.com.
L’histoire de Nadia (3) : le viol, un vol par effraction doublé d’une violence mentale inouïe
Le viol est un vol par effraction doublé d’une violence mentale inouïe, et davantage fatal pour cette jeune adolescente qui n’avait que 13 ans. Le viol fait partie de ces actes auquel même le pardon a peu d’emprise. C’est un vol dont la plus grande violence n’est point physique mais psychologique. Une feuille de papier une fois froissée, ne sera plus jamais la même.
Quel calvaire que d’avoir à vivre avec ce sentiment, cette idée qui sans cesse revient dans notre esprit, ces instants de douleur qui à jamais resteront gravés dans notre mémoire. S’il est extrêmement difficile pour des adultes de s’en remettre, alors imaginez le cas d’une enfant, d’une adolescente, d’une fleur rayonnante n’ayant pas encore pu ouvrir ses pétales au soleil. Son sourire s’éteint pour devenir morne. Son regard étincelant s’assombrit. Pour moi, seul l’amour peut permettre de s’en remettre et d’affronter la tête haute les prochains challenges de la vie. Ecouter, dialoguer, comprendre, compatir et réconforter sans jamais juger sont les actions à tenir. Lui montrer qu’elle n’est point une paria sociale, qu’il existe des personnes qui l’aiment et l’aimeront telle quel. Lui offrir une chance de croire que la vie demeure belle et qu’elle a encore beaucoup à lui offrir.
L’histoire de Nadia (2) : dilemme d’une grossesse, entre frayeur et douleur
« Ce qu’un père peut faire de plus important pour ses enfants, c’est d’aimer leur mère » déclarait Théodore Hesburgh.
Mais qu’advient-il lorsqu’un père désire voire aime sa fille ou lorsqu’une mère développe bien plus que de l’amour maternel pour son fils ? D’aucuns diront que c’est le monde à l’envers. Les normes et valeurs changent tous les jours. Sous le prétexte de la liberté et des droits, des phénomènes comme le mariage homosexuel sont de plus en plus légitimés et tolérés. Mais peut-on et doit-on tolérer à un père qui viole consciencieusement sa fille ? D’autres diront qu’il s’agit de troubles psychopathologiques voire d’obligations sectaires. L’acte sexuel devenant ainsi un rite initiatique et cultuel permettant au bourreau d’accéder et de jouir à des richesses et privilèges plus considérables. Seulement peut-on monétiser le bonheur ? L’argent n’achète jamais tout et le bonheur voire l’avenir en font partir.
L’histoire de Nadia (1): une fleur au grand cœur avec un corps meurtri !
« Ce qui s’est passé, doit rester entre nous. Ce sera notre secret : entre un père et sa fille. Tu es ma fille, en toi j’ai mis ma confiance, fais-moi également confiance car ce que fais, c’est pour ton bien ! Je dois te préparer à ta future vie de femme ! Une femme, c’est le ventre et le bas ventre. Ta maman le sait bien et je me devais également de te l’apprendre. Seulement, tu ne dois jamais le dire à personne, même à ta mère. Je sais que tu l’aimes beaucoup et si par malchance, si par malheur, tu en parlais à quiconque, saches que tu en assumeras les conséquences. J’arrêterai immédiatement de financer les études de Joel, Martine et Géraldine. Ta mère ne recevra plus d’allocation mensuelle, l’argent que je lui envoie pour payer le loyer, votre nutrition et son fonds de commerce sera suspendu. Et je vous enverrai vivre au village où tu sais, l’école est à 6 km et tu n’y trouveras plus tes amies que tu as ici ». Ces paroles, il les lui répétait après chaque séance d’ « éducation sexuelle ». Nadia en tant qu’ainée ne pouvait se confier auprès de ses cadets, trop jeune pour comprendre quelque chose qu’elle-même avait du mal à comprendre, quelque chose qu’elle avait du mal à intégrer malgré toute l’intelligence dont elle était nantie. Elle avait des cousines et des tantes, mais ces dernières ne rendaient presque jamais visite à sa maman, parce que très pauvre et résidant dans un quartier populaire. Sa mère était la seule chez qui elle pouvait se confier.
Pour un équitable accès des femmes à l’arène politique
Quel que soit le pays ou la culture considérée, il existe des différences dans la capacité qu’ont les hommes et les femmes à effectuer des choix, généralement au détriment des femmes. Ces différences liées au genre ont un impact sur le bien-être des femmes mais aussi sur toute une série de situations concernant leur famille et la société en général. Donner aux femmes les moyens d’agir sur la scène politique et dans la société peut se traduire par une modification des choix publics et amener les institutions à mieux représenter une plus grande diversité d’intervenants. A titre d’illustration, le suffrage des femmes aux États-Unis a conduit les responsables de l’action publique à porter leur attention sur la santé juvénile et la santé maternelle et a contribué à réduire de 8 à 15 % la mortalité infantile. En Inde, la participation des femmes aux décisions publiques locales s’est traduite par une augmentation de la fourniture de biens publics et un recul de la corruption. Dans de nombreux pays riches, l’augmentation du taux d’activité des femmes et leur présence en plus grand nombre à des postes de responsabilité politique ont contribué, conjointement, à refondre la manière dont la société conçoit l’allocation du temps entre le travail et la vie de famille en général et à l’adoption d’une législation du travail plus favorable à la famille.
Bref, pour éliminer les obstacles qui empêchent les femmes d’accéder au pouvoir et à la prospérité, il faut une approche de partenariat à tous les niveaux. Il faut une collaboration étroite avec les gouvernements, les institutions, les collectivités et les familles. En outre, si les femmes sont présentes en nombre et à des postes importants de gouvernement pendant ces dernières années, c’est justement grâce aux multiples ONG que les femmes créent pour se trouver une place au soleil. La véritable équité de traitement en matière de représentation politique se trouve dans la proportionnalité et non dans la parité : s’il y a 35 % de femmes parmi les adhérents d’un parti politique, ce parti doit placer 35 % de femmes sur ses listes électorales. Cette vision politique ne supporte aucun choix basé sur un critère identitaire. Ce sont la compétence, l’implication et la volonté qui doivent être prises en compte.